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Le point sur les transports en direction de Biarritz

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Ha! Quelle tristesse comme diraient certains membres de ma famille, lorsqu’on se rend compte des années qui passent à vitesse grand V et de ces choses qui ne bougent pas à … Imaginez, vous êtes à table pour le réveillon de , le 24 décembre au soir, et vous attendez deux derniers membres de la famille qui doivent arriver à 19h en avion de Paris, et qui vous annoncent depuis l’aéroport qu’ils auront du retard.

Certes on est au courant, les Paris – Biarritz sont souvent en retard, on nous la fait plus. Mais lorsque finalement à 22h ces convives vous appelent pour vous dire qu’une année de plus à la même époque ils sont soit à l’aéroport de Tarbes soit à l’aéroport de Pau, et qu’ils sont dans la cohue à tenter de trouver ou récupérer leurs valises, et ne savent pas ou et quand ils pourront avoir un moyen de transport pour les amener à destination, c’est sur, on connait déjà aussi, mais bon, on s’y fait moins.

Alors finalement en tentant de rester calme et de prendre place dans un car, ils se tapent 120km le soir du réveillon pour avoir plus de 4h de retard, c’est pas bon. La question, pourquoi à Biarritz l’aéroport n’est pas prêt à braver la brume annuelle ? Manque de moyen ? Pourtant, Biarritz n’est pas la plus pauvre des villes du coin, n’est-ce pas ? Allons Mr Borotra, on se réveille, s’il vous plait, au nom de Noël.


Et la gare de Biarritz, dite de La Négresse, ma bonne dame… Qu’en dire de positif niveau infrastructure ? Quels sont ces terribles escaliers passant sous la voie qui mettent à genoux les plus braves chargés de planches de et de valises ? Comment ces personnes agées peuvent elles supporter une arrivée chaotique en se demandant quel bagage laisser sur place pour pouvoir descendre et gravir ces escaliers ? Et ces surfeurs aux longues planches, qui sont obligés de faire preuve d’ingéniosité pour ne pas détruire leur matériel. Et sans parler des handicapés physiques, comment font il, même s’ils ont la chance d’avoir une personne qui vient les chercher et les amener à bon port ? Il faudrait donc que chaque personne arrivant avec plus d’un bagage demande à plus d’une personne de venir les chercher ? Un escalator ne serait pas si cher, monsieur le Sénateur. Biarritz n’a jamais été la ville qui ferme les yeux face aux demandes des personnes non surhumaines, ou alors perdrait-on de l’humanité au fil des euros amassés ?